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Humeur

C’était il y un an…

C’était il y a un an, déjà. Le temps passe si vite et pourtant. J’avais envie d’écrire quelque chose de beaucoup plus personnel, aujourd’hui. Ce blog, c’est avant tout ça, écrire ce dont j’ai envie. Ecrire pour dire que oui, on s’en remet, pas complètement bien, pas complètement surement mais on s’en remet toujours un peu quand même. Il y a tellement de personnes autour de moi qui ont traversé des moments tristes que j’espère que ça les aidera un peu aussi.

Un an sans toi mamanBien sur qu’en 1 an, il y a eu des hauts mais surtout des bas. Perdre ma mère la veille du 1er confinement. S’enfermer pendant 8 semaines et n’avoir que ça à penser : devoir vivre sans la présence de ma mère à mes côtés. Et pourtant, ces 8 semaines qui ont été si douloureuses ont sans doute étaient salvatrices, aussi. Prendre le temps qu’il faut pour vivre avec, apprendre à vivre avec et appréhender chacune des nouvelles étapes de la vie sans ma maman. J’ai passé des journées entières à pleurer, j’ai passé des journées entières à chiller, des journées entières devant Netflix en me demandant si ça allait vraiment passer.

 

J’ai clairement touché le fond lorsque mon grand-père est parti lui-aussi, à l’été suivant. Cette dernière promesse faite à ma maman de prendre soin de ses parents. Un échec. Pépé Antoine s’en est allé lui-aussi épuisé par tant de souffrance. J’ai bien du pourtant y faire face à cette souffrances. 

La clé ? Bien s’entourer

Bien sur qu’il y a le noyau familial et bien heureusement d’ailleurs. Mais, les épreuves de la vie ont mis sur mon chemin, une thérapeute exceptionnelle Sabrina. Elle m’a clairement guidé dans chacune des étapes à franchir. Et je vous souhaite, si vous traversez une épreuve difficile d’avoir sur votre chemin ce genre de nana là, aussi. 

L’été s’en est allé, la fin de la saison pro aussi. Il a fallu retrouver un rythme plus calme, moins dense professionnellement. De suite quand le soufflet retombe un peu, tu te remets à penser beaucoup, le cycle de la vie il parait. Alors, petit à petit, j’ai refait surface. J’ai connu les montagnes russes mais je sentais qu’il y avait cette petite lueur d’espoir au bout du chemin. 

Certains jours ça allait, certains jours j’en voulais à la terre entière. Impossible de me canaliser. Perturbants à souhait pourtant il faut bien continuer. J’ai appris à m’écouter, à faire ce que j’avais envie de faire. J’ai appris à me faire confiance et faire confiance à mon intuition, oui oui, aussi. Enfin, j’ai appris à être alignée. Improbable si vous me connaissez vraiment. Et puis en fin d’année, j’ai décidé d’accrocher un smile sur mon visage, un smile qui n’allait plus me quitter.

2021, la renaissance. J’attendais ça avec tellement d’impatience que j’ai eu peur d’être déçue. Puis, c’est tellement plus facile au quotidien quand tu souris finalement. Cette année, sans mon mari et les enfants, sans ma famille, mes amies les plus proches et Sabrina, j’aurais sans doute abandonnée, baisser les bras et fais les mauvais choix et c’est à eux aussi que je dois bien ça.

Finalement, peut être qu’inconsciemment, je m’étais donnée 1 an. 

Un an sans toi maman

A toi, Maman !

Tu sais Maman, il y a presqu’un an, je me tenais là devant cette immense assemblée à devoir parler de toi. C’était si improbable de devoir faire ça à 30 ans mais pourtant… Déjà 1 an que tu n’es plus là à mes côtés maman. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense tendrement à toi. Non, je n’ai pas oublié ta voix ni ton odeur, tes gros yeux quand tu étais en colère et tes conseils si précieux que j’entends encore parfois. Non, les gens que tu côtoyais de près ne t’ont pas oublié eux non plus et ça fait du bien de les sentir si proche de toi encore. Je sais que tu n’avais pas peur de partir mais j’avais tellement peur moi, de devoir vivre sans toi. Alors, j’écris notre histoire, ma Boun, parce que finalement, il parait que c’est ce que je fais de mieux écrire. Tu n’es plus là et je l’aurais surement toujours, ce manque constant de toi mais je vais bien mieux aujourd’hui, et je suis persuadée que c’est aussi grâce à toi. Alors, je ne te demande qu’une seule chose, continues de faire ce que tu fais si bien depuis 1 an : continues de veiller sur moi  

1 Comment

  • Noblanc Dominique
    4 mai 2021 at 21 h 10 min

    Magali, quelle tristesse quand j’ai appris le décès de Fanny ! Je connais bien tes parents, je t’ai vue le jour où tu es née et dans ta petite enfance. Fanny et moi étions amies, collègues mais néanmoins amies ! Nous avons fait le centre aéré pendant des années et travaillé ensemble. Ce sont d’anciennes collègues qui m’ont avertie et je voulais te dire combien son départ m’a peinée. J’imagine ta tristesse mais elle veille sur toi.. Elle t’aimait infiniment. Je vis en Bretagne sinon j’aurais été présente a6 ses obsèques.

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